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Le 24 novembre, pour défendre la Nation et la liberté

Publié le 19 novembre 2018 - par  - 11 commentaires

La nation souffre. La nation ? C’est-à-dire le peuple, sa langue, sa culture et sa lignée, son espérance même. Jusqu’aux années 50, cela était lié et allait de soi. Mais, au nom d’une paix qu’ils n’ont jamais établie, des myopes ont abandonné la Nation (et la Patrie que, de toute éternité, elle possédait) pour le Monde, c’est à dire le Tout, ce qui veut dire le Rien.

Et en effet, ce fut une politique nihiliste qui émergea vers le milieu des années 50, préparée par le communisme de l’avant-guerre et surtout de l’après-guerre. Celle-ci fut acceptée par des « patriotes » en 45/46 quand ils permirent la mise en œuvre du plan Langevin-Vallon destiné à détruire l’enseignement, et par là la culture, la langue et l’intelligence.

L’accélération du processus vint de la diabolisation de la nation au cours de la guerre d’Algérie qui fut une guerre sainte ethno-religieuse contre la grande France et la romanité. Le pire est que ceux qui condamnaient, hier et encore aujourd’hui, le « nationalisme », avaient pour lui les yeux de Chimène quand ils le plaquèrent sur la face des arabo-islamistes qui commettaient alors les pires crimes contre l’humanité en Afrique du Nord, de Oued Zem à Mélouza, en passant par El Halia.

Le mensonge et l’inculture permettent depuis de dire n’importe quoi pourvu que cela salisse l’honneur de la France. Aujourd’hui, sur des sujets qui peuvent paraître futiles, les Français se rebellent. Mais ils ne se rendent encore pas compte qu’il ne s’agit plus de se révolter mais de faire une révolution.

Car les palais de l’État sont peuplés de minoritaires qui souillent le drapeau, l’Histoire des Français et l’avenir. L’existence même de ce peuple est en jeu. Et contre une oppression totalitaire utilisant toutes les techniques soviétiques pour museler ceux pour qui la France c’est l’Honneur, la Liberté et la Nation, il faut s’écrier : « Pas vous, pas ça, plus maintenant ! »

Ce gouvernement devient illégitime car il empêche les hommes de vivre.

Il les empêche de vivre par la suppression de la notion de prescription. Celle-ci s’appliquant à une erreur, une faute, voire un crime, est essentielle au maintien de la concorde et au rachat d’un individu. Chacun admettait depuis toujours « qu’il fallait bien que jeunesse se passe » et qu’un adolescent puisse se faire les dents sans que les fautes qui pourraient en découler puissent lui être reprochées ad vitam aeternam. Or, il ne lui est plus possible de se sentir libre si une voix venue du bout de la vie peut l’invectiver à tout moment quoi qu’il soit devenu. Or, c’est cette société qui nous est imposée avec des conséquences incalculables.

Et ainsi, ces politiques l’accusent maintenant d’avoir eu des opinions qui, au temps où il les émit, n’étaient pas interdites mais qui, l’étant devenues, l’excluent de fonctions civiles ou militaires, des honneurs ou d’être pris comme modèle par les jeunes générations. Et ceci, quels qu’aient pu être les exploits accomplis ou les vertus démontrées ultérieurement.

Qui s’est permis, par exemple, de dénier à une promotion de Saint-Cyr de porter le nom du général Loustounau-Lacau ? Au nom de quelle pensée totalitaire ?

Est-il désormais plus pénalisant d’avoir considéré que la Troisième République devenait scandaleuse au sens de l’honneur et du patriotisme (c’était tellement vrai qu’elle désarmait quand Hitler réarmait) que de voir des hommes politiques pédophiles continuer à jouer les maîtres à penser et à être honorés dans les médias ?

Dieu, que la France est tombée bas !

C’est ce drapeau, avec toutes les libertés qui vont avec et la gloire qui l’honora, qu’il faut ramasser dans le caniveau où des indignes l’ont abandonné. Ceux là mêmes qui arpentent les palais où de grands esprits, des génies ou des héros firent la France.

La Constitution, à force d’être reprisée, est devenue un chiffon de papier. Il faut l’abolir. Comme il faut abolir ces lois empilées qui défigurent le Code civil, le Code de commerce ou le Code pénal. Car pour certains, on n’est plus sérieux à moins de mille pages !

Il faut que chaque Français, chaque jour, se lève en sachant ce qui est bien et ce qui est mal, autorisé et défendu. Il faut qu’il soit récompensé pour son courage ou son honnêteté, et puni s’il vole ou tue, mais plus emprisonné parce qu’il s’est défendu ! Car jamais le malfaiteur ne doit avoir le pas sur l’honnête homme.

Il faut que chacun puisse vivre de son travail et des fruits de son industrie sans que l’État ne le spolie.

Et il faut que l’on célèbre le grand art et la pensée profonde sans plus s’amuser du vulgaire ou de l’odieux.

Or, tout ceci a pignon sur rue, et on sait très bien dans quelle rue se dresse ce pignon.

Le 24 novembre, il faut que le peuple de France s’y rende et qu’on lui y rende des comptes.

Vive la France.

Vive notre civilisation gréco-latine.

Georges Clémen

 

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