LE DIPLÔME DE CITOYENNETE

Pour un diplôme de citoyenneté donnant seul accès au droit de vote

Publié le 26 novembre 2018 - par  - 18 commentaires - 255 vues

Il faut bien le dire, en ces temps de crise grave, on peut facilement s’apercevoir qu’il existe en France un grand nombre de personnes qui ne sont pas capables de réaliser l’importance des événements qui se passent autour d’eux ni de comprendre les causes et les enjeux de ces événements, ni leurs conséquences possibles.

Je ne reprendrai pas l’état des lieux de la situation présente car, sur Riposte Laïque, nous le faisons chaque jour et il est facile pour chacun d’y trouver une information à peu près objective, étayée et citoyenne.
On ne peut pas sans arrêt répéter les mêmes choses, même si je le fais moi-même assez souvent.

Nous ne sommes plus au Moyen Âge depuis quelque temps et il serait peut-être temps de commencer à vivre au XXIe siècle. Le monde vit aujourd’hui au rythme de toute l’humanité et la compréhension des enjeux politiques et géopolitiques complexes de la planète n’est pas chose aisée pour beaucoup de personnes, y compris les spécialistes de la question.
Or, pour prendre une décision sur un sujet quelconque, il est nécessaire d’en connaître clairement les tenants et les aboutissants.

En effet, une part de la population ne possède pas un niveau de connaissances suffisant des choses de la politique, du fonctionnement de l’État et des institutions et de tout ce qui se passe en France, en Europe et dans le monde et qui est souvent lié.

Ces citoyens, ces personnes que je respecte néanmoins, se trouvent dans différentes catégories sociales. Les enfants, bien sûr, certaines personnes très âgées et usées par la vie qui ne comprennent plus grand-chose, les pauvres (déjà que nous qui sommes plongés là-dedans tous les jours avons du mal à nous y retrouver…), les grands malades du cerveau, les trisomiques, les autistes de bas niveau, toutes sortes de personnes atteintes de maladies psychiatriques, les populations les plus pauvres qui n’ont jamais eu accès à l’instruction et à la culture, la population carcérale, les étrangers immigrés ne parlant pas notre langue et n’ayant jamais été scolarisés, etc.

À cela, il faut ajouter tous ceux qui sont soumis à un idéal philosophique, politique ou religieux dont le corporatisme les éloigne volontairement des réalités de la vie et leur impose des idées, des croyances et l’influence d’un courant de pensée échappant à toute rationalité et la plupart du temps complètement « has been », comme les socialistes, les communistes ou les musulmans, par exemple.

Pour les socialistes ou les communistes, le temps de ces idéologies est depuis longtemps révolu, notamment depuis que de nombreux États ont déjà été soumis à des gouvernements socialistes et communistes totalitaires qui les ont conduits à l’échec, à la ruine, à la misère des peuples et à des dizaines de millions de morts.

Mais il y a toujours en France des millions d’adeptes entêtés de ces idéologies qui ne brillent pas par leur intelligence.
Ces systèmes se sont d’ailleurs organisés davantage en des sortes de clubs, de clans, de familles idéologiques dans lesquels ils vivent repliés sur eux-mêmes, en dehors des réalités du monde, sous un salmigondis de fausses valeurs morales de paix, d’amour et de tolérance (récupérées du christianisme sur lequel ils crachaient il y a peu) qui leur donnent l’impression d’être les gentils tandis que tous les autres sont les méchants.
Ils sont en fait sous la coupe de leurs dirigeants de partis qui les exploitent, mine de rien, en leur soutirant leurs adhésions et leurs suffrages aux élections.

Pour les musulmans, c’est différent, ils sont là pour nous détruire et nous remplacer. La question est réglée.

Bref, trop nombreux sont ceux qui ne possèdent pas d’instruction. Notre système éducatif a été largement flingué par les manigances des socialistes et gauchistes de tout poil depuis plusieurs décennies afin que nos enfants ne reçoivent plus un enseignement de qualité, soient incapables de discernement et de jugement sain et tombent sous la coupe de la gauche.

La gauche qui a détruit notre enseignement public a également anéanti notre magistrature, a noyauté et pourri de nombreuses administrations et autres organisations syndicales.
Les dirigeants de la gauche et leurs larbins les plus connus sont tous des opportunistes qui vont là où le vent les pousse.
La gauche est le pire ennemi de la France et elle s’est également prostituée à l’islam qu’elle sert sans vergogne de la même façon qu’elle s’est toujours prostituée à toutes les formes de pouvoir pour assurer sa survie.

N’oublions pas que le socialisme fut à l’origine des dictatures les plus sanglantes du XXe siècle à l’image de l’islam.
La gauche est devenue la « putain de l’islam », comme la qualifie si justement notre ami Pierre Cassen :

https://ripostelaique.com/la-gauche-putain-de-lislam-cest-tellement-evident.html

La gauche est un fléau au même titre que l’islam et pour la même et unique raison : la quête du pouvoir par tous les moyens et l’accès aux richesses des pays qu’elle corrompt.

Trop nombreux sont aussi ceux qui ne comprennent pas grand-chose, se contentent de la télévision d’État totalement aux ordres du gouvernement pour s’informer (faussement) et végètent dans un monde d’illusions où les patrons et les riches sont les méchants avec l’extrême droite, l’Église, les juifs et les francs-maçons. On leur a dit ça, alors ils le croient et ils le répètent comme des perroquets.

Pour ma part, j’en connais des tas et ils me dépriment. Sans compter que, dès lors que l’on ne partage pas leur avis, ils vous foutent dehors, incapables du moindre dialogue ouvert par manque pathétique d’arguments intelligents à opposer.
Il y en a même dans ma famille, et pas qu’un, et j’en suis assez mortifié.
Heureusement que ma famille a aussi eu des membres dignes de respect et même des hommes qui ont contribué à l’essor culturel de leur époque, comme Michel Droit (cousin germain de mon père que j’ai beaucoup aimé) qui n’aimait pas du tout la gauche, lui non plus, et lui a même consacré en 1985 le livre d’une critique bien acide que l’on peut trouver en ligne et dont je vous donne le lien :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48048971/f17.image.texteImage

Je vous en livre les premières lignes :

« Je suis comme vous. Moi aussi j’en ai plus qu’assez.
Plus qu’assez de voir mon pays livré à toutes ces cohortes de sectaires et d’incapables, dignes héritiers de soi-disant grands aînés dont ils se réclament et qui n’ont jamais su que mener la France au naufrage, dès qu’un funeste scrutin la remettait entre leurs mains…
 »  (1985)

Les choses n’ont d’ailleurs pas changé !…

Ce que je veux dire, c’est qu’après cette énumération un peu déprimante, il faut bien en arriver à admettre que beaucoup de Français sont des imbéciles (au sens académique du terme, « dont l’intelligence est faible », incapables d’une réflexion saine).

Ils ne sont pas aptes à être de bons citoyens et encore moins de bons patriotes.

Même s’ils n’ont pas eu la chance de recevoir une solide instruction traditionnelle et de bonnes bases pour réussir dans la vie, il n’en reste pas moins que tous ces gens, à l’âge adulte, ont le droit de vote et s’en vont voter à chaque élection sans aucune capacité de faire un choix lucide, non pas pour eux dans le cadre de leurs petites idées partisanes étriquées et égoïstes, mais un choix bon pour la France, la patrie, la nation et tout notre peuple et donc pour leurs propres enfants auxquels ils ne pensent même pas.

Les masses populaires sont aujourd’hui éduquées par un système éducatif obsolète, par des médias débiles, débilitants et abrutissants et l’abrutissement des masses qui en découle naturellement est vraiment, aujourd’hui, un phénomène préoccupant et même très inquiétant.

Entre parenthèses, le niveau de connaissances, d’instruction et de culture générale des animateurs de radio et de télévision est effrayant de médiocrité et j’ai souvent honte pour eux qui disent n’importe quoi, font des erreurs grossières dans leur journaux et émissions et ne sont même plus capables de parler français avec un minimum de correction, sans prendre un mot pour un autre ou faire des conjugaisons hasardeuses du genre « disez-nous votre avis », comme j’ai pu l’entendre il y a quelques jours.
Et des erreurs géographiques, historiques ou culturelles de tous ordres.

On en arrive donc à se dire que donner la parole et le droit de vote à des personnes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche est un peu problématique. Car ils sont des millions à être dans ces insuffisances.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je pense qu’il est temps de mener une réflexion sur l’opportunité de créer une sorte de diplôme citoyen qui permettra de n’accorder le droit de vote qu’à ceux qui l’auront justifié et mérité par le suivi d’une instruction civique et citoyenne obligatoire pour tout le monde incluant au minimum des rubriques historiques, juridiques, économiques et politiques de base permettant la compréhension du fonctionnement et des enjeux de notre monde.

J’imagine que cet enseignement pourrait être donné en cours du soir, dans les locaux des écoles de la République, par des enseignants diplômés assistés de juristes professionnels, de juges et d’avocats, en toute liberté pour les candidats et en nombre d’heures suffisant pour les amener au niveau de connaissances nécessaire au passage de l’examen.

Cette enseignement sera ensuite validé par un diplôme de citoyenneté à l’issue d’un examen de contrôle des connaissances sérieux et rigoureux, de la même façon que le permis de conduire des véhicules automobiles n’est accordé qu’après le contrôle des connaissances du code juridique de la route et la preuve d’une pratique respectueuse et sécuritaire de la conduite.

Prendre le volant d’une voiture ne peut se faire que dans les meilleures règles de sécurité et on voudrait nous faire croire que n’importe quel idiot pourrait aller voter librement, sans rien y comprendre, à des élections qui mettront en jeu tout l’avenir de la nation et la vie de son peuple !…

Par la suite, dans tous les bureaux de vote, le droit de participer à n’importe quel scrutin sera soumis à la présentation de la carte du diplôme de citoyenneté en même temps que de la carte d’électeur habituelle et le numéro de la carte de citoyenneté devra être inscrit sur le registre électoral en marge du nom de l’électeur. Et les assesseurs du bureau de vote devront veiller à l’application de ces règles sous peine de nullité du vote et sans préjudice de sanctions pénales contre les fraudeurs.

Il est évident que c’est une chose qui aurait dû être faite depuis longtemps mais qui a été ignorée et négligée par nos dirigeants de tous bords pour de nombreuses mauvaises raisons et sous de mauvais prétextes…

La crise que nous traversons aujourd’hui démontre bien la nécessité de ce diplôme de citoyenneté.
Le président Nécron (Macron + Néron) a été élu illégitimement (par un viol de la démocratie) par un petit nombre d’électeurs ineptes, ignares et nuisibles (gauchistes et musulmans) et avec beaucoup d’argent pour détruire l’opposition. Ce n’est sûrement pas ça la vraie démocratie. Aujourd’hui, ce chef d’État qui a la haine de la France et des Français œuvre à la destruction méthodique et systématique de notre pays, au service de puissances étrangères délétères.
Le fameux « progressisme » de Nécron ressemble étrangement à une régression civilisationnelle et universelle mortelle et sans issue plutôt qu’à une quelconque forme de progrès…

On aurait pu éviter cette catastrophe désastreuse avec la formation citoyenne et le diplôme de citoyenneté.
Ça n’aurait peut-être pas été parfait, mais ça aurait été mieux.
Aujourd’hui, seule une guerre civile peut nous sortir de ce pétrin.

Laurent Droit

 

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