TOUT EST DIT

Face à l’islamisme, cessons de nier l’Histoire

Publié le 13 octobre 2017 - par  - 1 commentaire - 401 vues

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Pour ne pas voir l’énormité de la poussée mondiale de l’islam, l’islamosphère la réduit à des dizaines de petits conflits dispersés de l’Afrique de l’Ouest à l’Asie.

Pour ne pas analyser qui sont les djihadistes, l’islamosphère prétend français des types nés de parents algériens qui ont rejoint le califat en brûlant leur passeport français.

L’islamosphère refuse de classer comme fasciste l’idéologie islamique alors que la gauche classe comme tel ce qu’elle nomme avec dégoût “l’extrême droite populiste” dont le programme ne comporte pourtant ni la fin de la démocratie, ni l’extermination de ceux qui n’adhèrent pas à ses idées, ni la réduction en esclavage des femmes et des enfants des vaincus, ni la polygamie, ni l’inégalité des sexes – tout ce que les djihadistes proclament ouvertement.

Comment en est-on arrivé là ?

Le tiers-mondisme est depuis plus d’un demi-siècle un des totems de la gauche. Aujourd’hui, particulièrement pour Mélenchon et la myriade de partis trotskistes, les musulmans ont pris la place des peuples colonisés dans leur fétichisation du tiers-monde.

Les adorateurs de Mahomet sont devenus les nouvelles idoles de la lutte anti-impérialiste, les nouvelles victimes d’un Occident prédateur, là-bas, lorsque les avions français bombardent Racca, ici, quand une loi interdit le port de la burqa.

En faisant des musulmans les nouveaux damnés de la terre, l’islamosphère légitime les massacres que fait l’islam. Une de ses membres parle de “martyr” pour désigner le tueur de deux jeunes filles à Marseille, d’autres de ”bon boulot” des djihadistes en Syrie, de combat contre une islamophobie sécuritaire, de bataille contre la discrimination d’un Merah victime d’un ordre social, d’action contre le “besoin pathologique des couches moyennes et supérieures de détester” les musulmans…

Mais, contrairement à ce que veut nous faire croire la propagande de l’islamosphère, le djihadisme n’est pas un tiers-mondisme, mais une idéologie de conquête politico-religieuse, une volonté d’imposer al-umma al-islâmiya – la nation de l’islam – à nos États défraîchis et timorés.

Le djihad est une obligation religieuse – la première de qui se prétend vrai musulman –, il est inséparable de l’islam. C’est une guerre contre les kouffar, les infidèles, une guerre d’Un (les salafistes et plus globalement les sunnites) contre tous (l’Occident, les Chinois, les Russes, les Japonais, les Indiens, les Chiites – rappelons que, pour les sunnites, les chiites ne sont pas considérés comme musulmans) ; contre ceux qui croient que pour la liberté des hommes, il est nécessaire de dissocier religion et État, croyance et politique, temporel et spirituel ; contre ceux qui pensent que l’établissement d’une société démocratique passe par la liberté d’expression des minorités, l’égalité homme/femme, le refus de la persécution des homosexuels.

Le djihadisme nous vaincra si nous ne l’appréhendons pas pour ce qu’il est : la volonté d’instaurer, de la part des admirateurs de l’œuvre conquérante du Prophète et de ses proches, un empire islamique aux dimensions de la planète. “Dans la communauté musulmane, la guerre sainte est un devoir religieux parce que l’islam a une mission universelle et que tous les hommes doivent s’y convertir de gré ou de force.” (Ibn Khaldoun)

Les djihadistes ont la foi et la volonté pour cette conquête.

Le califat éphémère d’al-Baghdadi aura été la préfiguration du califat mondial si nous persistons à croire que la religion musulmane ressemble à nos religions amorphes baignant dans le cotonneux délétère de la paix, de la tolérance, de l’amour, à penser que la dévirilisation de l’État face à la menace islamique est un progrès, à rejeter que “l’islam est le seul monothéisme qui implique les devoirs de la guerre dans ceux de la religion” (Gabriel Martinez-Gros), si nous continuons à dédaigner l’ennemi islamique et à nier l’histoire.

Marcus Graven

L’islam, une stratégie militaire sous couvert de religion, de Philippe Arnon

Publié le 21 février 2018 - par  - 18 commentaires - 892 vues

Je viens d’achever la lecture de l’essai de Philippe ARNON « L’islam, une stratégie militaire sous-couvert de religion » publié aux Editions Tatamis, maison qu’il faut au passage applaudir pour sa lucidité sur notre monde. Je ne voudrais pas avoir l’air d’exagérer mais ce livre est carrément fantastique et je n’en ai pas lu depuis bien longtemps de tels.

Il l’est pour diverses raisons. Tout d’abord, parce qu’il pose une évidence qui, après quatorze siècles, n’a pas sauté aux yeux des observateurs qui ont pourtant scruté l’islam en long et en large. En effet, sourate après sourate, hadith après hadith et citation après citation d’islamologues (on voit bien que Philippe ARNON les a choisis intentionnellement dans leur majorité musulmans) l’auteur élabore sa thèse, thèse qui n’est en fait qu’une simple observation de la réalité. L’islam a été conçu non pas pour satisfaire le besoin immanent de spiritualité des hommes mais pour le désir pathologique de l’un d’entre eux, Mahomet, celui de la domination du monde.

Philippe ARNON fait ressortir du codex l’incroyable atmosphère de crainte, mieux, d’effroi qui pèse au quotidien sur le croyant. C’est ce qu’il appelle « la terrorisation-soumission »; et de cette terrorisation-soumission, il décèle une « militarisation-expansion ». C’est en quelque sorte du caporalisme prussien avant l’heure : une discipline psychologique à coups de bâton en vue d’une guerre de conquête. Mieux, en proposant à ses chahids, c’est à dire ses soldats qui se sacrifient pour lui, un paradis qui n’est qu’un formidable lupanar, gargantuesque de surcroît, Mahomet s’approprie les hommes au-delà de leur mort. Philippe ARNON montre ainsi que la victoire est inéluctablement au bout des nimchas, les sabres arabes. Enfin, il évoque « le paradoxe de la stagnation-mobilisation ». Il est convaincu que la léthargie de l’islam jusqu’à il y a peu, a été un leurre, que l’islam est une bête qui s’est mise en hibernation du fait de la domination de l’Occident sur le monde, et donc, sur le dar-al-islam durant ces derniers siècles. Mais l’Occident depuis peu s’effondre dans la mollesse provoquée par les excès de son matérialisme. Il est profondément malade. Et c’est ce qui explique que la bête aujourd’hui se réveille, qu’elle se montre exigeante, dominatrice et sûre de vaincre… alors que le christianisme lui, n’a plus de ressorts.

Mais ce n’est pas tout. Philippe ARNON est un pragmatique. Il appelle à un sursaut de l’Occident ; et il est convaincu que ce sursaut ne peut venir que de l’Europe, son porte-drapeau, car l’Europe a pour elle ses valeurs démocratiques, même s’il y aurait beaucoup à y redire pense encore l’auteur. Il lui demande, avec empressement, à organiser les Etats-Généraux de l’islam, afin que les musulmans à travers toutes leurs organisations représentatives et sur la base d’un cahier des charges rigoureux, c’est à dire excluant tous les fondamentalistes de l’islam, édulcorent leur religion, la débarrassent de toutes les scories de violence et de cruauté. Et cette tâche réalisée, Philippe ARNON conseille la plus grande fermeté et dit qu’aucune concession ne devra être acceptée dans la vie du nouvel islam face aux tentatives de reprise en main de l’ extrémisme. Mais Philippe ARNON qui a décidément les pieds sur terre, pousse son raisonnement jusqu’au bout de sa logique. L’Occident est malade ; il doit donc se soigner. Mais il lui faut un remède de cheval qui consistera à définir un autre système politique qui fera fi de la folie du profit et appréhendera le monde avec beaucoup plus d’humanité qu’aujourd’hui, de la fraternité peut-être, pour s’approcher sans doute des musulmans désormais apaisés. Car Philippe ARNON au fond n’a rien contre les musulmans en tant qu’hommes parce qu’il est convaincu qu’ils ont été conditionnés et ne sont donc que de pauvres esclaves.

« L’islam, une stratégie militaire sous-couvert de religion » est un grand livre, un livre très utile aujourd’hui, parce qu’il éclaire sur la nature de l’islam mais aussi, parce qu’il propose « la solution pour y faire face ».

Jean-Claude Orphin, philosophe

https://editionstatamis.com/2017/12/02/lislam-une-strategie-militaire-sous-couvert-de-religion/

Une guerre cataclysmique se prépare au Moyen-Orient

Publié le 21 février 2018 - par  - 58 commentaires - 2 362 vues

 

Tous les éléments sont réunis pour que se déclare une guerre au Moyen-Orient dont les répercussions seront mondiales.

Disons-le tout de go : l’avenir de l’Occident va bientôt peut-être se jouer dans cette partie du monde dans laquelle les ambitions expansionnistes et génocidaires des djihadistes sunnites et chiites deviennent hors de contrôle.

La situation sur le terrain est plus qu’explosive : ces dernières deux semaines, des terroristes liés à Al-Qaïda ont abattu un chasseur russe, les combattants Kurdes ont abattu un hélicoptère turc, l’armée israélienne a abattu dans son espace aérien un drone iranien (de type Symorgh pouvant porter des missiles guidés de précision) et l’armée syrienne (grâce au parapluie militaire russe) a réussi à abattre un chasseur F-16 israélien qui se trouvait dans l’espace aérien de l’État hébreu après un raid (réussi) contre la base d’où provenait le drone iranien en question. Israël déclencha par la suite une contre-attaque de très large ampleur qui aboutit à la destruction de 12 sites de missiles sol-air syriens et iraniens de type SA-5 et SA-17, et ce malgré les tirs incessants des défenses aériennes des forces arabo-musulmanes (syriennes et iraniennes).

Même si l’armée de l’air israélienne a réalisé ces dernières semaines, avec un incroyable succès, des centaines de sorties en territoire syrien pour frapper – entre autres – des convois d’armes sophistiquées envoyées par l’Iran via la Syrie au Hezbollah (ou Hizballah, littéralement, le Parti d’Allah), la perte d’un chasseur F-16 israélien due à une attaque directe a frappé l’opinion publique israélienne puisque aucun avion de chasse de l’État juif n’avait été abattu depuis…1983.

Cette confrontation directe déclenchée par la République Islamique d’Iran (qui a envoyé le drone d’ une de ses bases en Syrie) et l’hélicoptère Apache israélien qui a détruit l’engin sans pilote, est la première du genre. En effet, jusqu’à ce week-end du 9 au 10 février (intrusion du drone iranien, répliques israéliennes puis frappe contre le F-16), Téhéran et Jérusalem se livraient une guerre indirecte et clandestine depuis des décennies (le but d’Israël étant d’empêcher l’Iran des Ayatollahs et des Pasdarans de se doter de l’arme nucléaire, mais aussi de faire cesser les attaques terroristes des djihadistes du Hezbollah, du Hamas et du Djihad Islamique Palestinien).

L’Iran a donc décidé de briser ce « statu-quo » pour attaquer directement et ouvertement Israël (preuve s’il en est que l’Iran se sent assez puissant pour provoquer Israël) .

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est exprimé le dimanche 18 février à la conférence de sécurité de Munich en déclarant : « Nous agirons si nécessaire, non pas seulement contre les groupes (terroristes) soutenus par l’ Iran, mais contre l’Iran lui-même. »

La République Islamique d’Iran est en train d’asseoir son hégémonie  au Yémen, en Irak,en Syrie, au Liban et à Gaza, en s’appuyant pour cela, en bonne partie, sur le soutien russe (sans oublier que l’Iran a bénéficié de l’aide de la catastrophique administration Obama qui a annulé les sanctions qui existaient contre l’État terroriste iranien).

Sur le sol syrien se trouvent donc aujourd’hui présents et prêts à en découdre : les Américains qui soutiennent les Kurdes contre la Turquie et qui ne veulent  pas laisser le champ libre à la Russie qui par la voix du chef de la diplomatie de Moscou ,Serguey Lavrov, a mis en garde Washington de ne pas intervenir au Kurdistan « syrien » ; les Russes, donc, qui combattent au côtés des Iraniens et des Syriens par le biais de leur aviation, et au sol par l’utilisation de groupes de mercenaires appartenant à des sociétés de sécurité comme la Wagner Group (dont de nombreux membres furent tués en Syrie par les forces américaines) ; les Turcs qui combattent les Kurdes de Syrie (et peut-être bientôt la Syrie elle-même), et enfin les Israéliens qui doivent se défendre contre l’Iran, le Hezbollah (qui possède environs 150 000 roquettes dirigées vers Israël), le Hamas, la Syrie et même la Turquie qui soutient le Hamas par le biais des « mercenaires » de la société SADAT qui est dirigée par l’ancien conseiller du dictateur turc Recep Tayyip Erdogan, le général fanatique Adnan Tanriverdi (Erdogan se sert de cette firme comme d’une armée privée pour réaliser ses basses besognes).

L’Iran est le plus grand danger pour la paix mondiale (avec la Corée du Nord qui entretient d’ailleurs des relations stratégiques avec Téhéran dans le domaine nucléaire !).

N’oublions jamais que la révolution islamique iranienne (1979) , bien que chiite a eu un impact gigantesque sur le monde sunnite qui vit à la fois cette dernière comme une menace pour le monde sunnite mais aussi comme un exemple à suivre ; preuve en est que le sunnite Yasser Arafat fut la première personnalité à être reçue (sans avoir été invitée) par l’Ayatollah Khomeiny, quelques jours après la prise de pouvoir de ce dernier.

Les djihadistes du Hamas sunnite sont les alliés de l’Iran chiite qui les soutient militairement et financièrement (avec le Qatar et la Turquie). C’est aussi le sunnite Fathi Chkaki (1951-1995), le cofondateur du Djihad Islamique Palestinien (DIP), qui loua l’arrivée du chiite Khomeiny au pouvoir en écrivant un livre  intitulé  : Khomeiny : La solution islamique et l’alternative, livre  qui se vendit à 10 000 exemplaires en deux jours.

Pour résumer : après avoir déstabilisé la planète par le biais du terrorisme et de guerres localisées, le djihadisme chiite et sunnite est en train de muter en une menace gigantesque pouvant déboucher sur une guerre mondiale impliquant les plus importantes puissances militaires de la planète.

Frédéric Srouss

Date de dernière mise à jour : 22/02/2018

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